En forme cette saison avec le Hellas Vérone, Giovanni Simeone s’est livré pour le média espagnol AS.
Auteur d’une première saison réussie à Verone, Giovanni Simeone peut, à 26 ans, fièrement dire qu’il n’est plus uniquement le fils d’El Cholo, Diego Simeone. L’Argentin a donc répondu à AS et a d’ailleurs commencé par dire qu’après trois clubs de Serie A, il avait découvert ici la plus belle ville d’Italie : « c’est une très belle ville, l’une des plus belles que j’ai jamais rencontrées en Italie. C’est très facile d’aller partout, tout est proche, vous marchez, vous dites bonjour au coiffeur, au chef du restaurant. »
Evidemment, performer dans une ville où l’on se sent bien est beaucoup plus facile, mais « Gio » ne se fixe pourtant pas d’objectif : « Parfois, avant, je le faisais. Mais cette saison, je me suis fixé le seul objectif de vivre chaque match comme si c’était le dernier. J’avais pour habitude de me fixer une dizaine d’objectifs par saison mais j’ai arrêté. Si je marque 10, 12 ou 20 buts, ça sera bien tant que je suis en paix avec moi-même. »
Souvent comparé à Luca Toni
Si lui même ne se fixe pas d’objectif personnel, son équipe en a évidemment : « Dès le premier jour de mon arrivée, on m’a toujours dit que l’objectif était le maintien, ce qui est un objectif très important. Vérone n’a pas été trois années de suite en Serie A depuis longtemps et c’est cet objectif ce que nous avons. »
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Souvent comparé à Luca Toni, Giovanni s’est également livré sur les joueurs qui l’inspirent aujourd’hui dans le monde du football, et un frenchie figure dans la liste. « Benzema est un joueur qui me rend fou, il est très complet. C’est un passeur, il marque des buts, il est avec le Real Madrid depuis mille ans, et ça signifie beaucoup. » disait-il avant de louer l’intelligence de jeu de Robert Lewandowski et de Ciro Immobile.
Le fils du Cholo a enfin eu quelques petits mots pour son ancien coéquipier Dusan Vlahovic : « Je l’ai rencontré à Florence. Il aime beaucoup apprendre, c’est un gars qui a tout le temps l’obsession de s’améliorer. Je pense qu’il gère très bien son corps, et c’est quelque chose qu’il ne faisait pas tellement avant. » Simeone nous en dit donc un peu plus sur la personnalité du crack serbe, avant de finir sur le côté clivant de ce dernier : « beaucoup de gens l’aiment, beaucoup de gens ne l’aiment pas« .