Victor Wembanyama, élu meilleur « rookie » du mois de janvier, a récemment partagé ses impressions sur sa première saison dans la NBA et sur l’adaptation au rythme effréné de cette ligue de basket nord-américaine.
Alors que les San Antonio Spurs se préparaient pour une série de neuf matchs à l’extérieur, l’équipe s’entraînait dans leur tout nouveau centre d’entraînement, situé dans le quartier de la Cantera à San Antonio. Durant cette période, la salle des Spurs est traditionnellement occupée par le célèbre rodéo de la ville, obligeant l’équipe à s’entraîner ailleurs. Cette série de matchs à l’extérieur offre également l’occasion aux joueurs, notamment à la jeune équipe texane, de renforcer leur cohésion tant sur le terrain que en dehors. Victor Wembanyama, partageant une anecdote amusante sur un jeu de bowling à Detroit, illustre l’ambiance détendue de l’équipe.
Le jeune joueur français a désormais franchi la moitié de sa première saison dans la NBA. Malgré les soins et la protection offerts par sa franchise, les statistiques de sa saison montrent son engagement. En effet, il a déjà participé à 44 matchs en 101 jours depuis ses débuts officiels en NBA. Comparativement, l’année précédente, il avait joué seulement deux matchs de plus en 265 jours, y compris les phases finales du championnat de France. Wembanyama souligne la difficulté de l’aspect mental de cette transition, notamment la nécessité d’être présent sur le terrain quotidiennement, de suivre les consignes techniques et tactiques, et de rivaliser avec des adversaires déterminés.
Depuis LeBron James en 2003, aucun joueur n’avait suscité autant d’attentes avant son arrivée en NBA que Victor Wembanyama. Cette notoriété attire l’attention des adversaires et des fans à chacune de ses apparitions sur le terrain. La médiatisation de sa draft continue d’alimenter la curiosité des médias, avec de nombreuses caméras braquées sur le joueur natif du Chesnay.