« Je me suis dit, je postule », confie Bertrand qui souhaite devenir volontaire malgré les difficultés pour trouver un logement pendant les Jeux

Les volontaires sont recrutés notamment pour l’accueil du public, l’orientation des officiels ou encore pour placer les starting-blocks sur la piste d’athlétisme. Ils ne sont ni payés, ni logés.

À moins de 500 jours des JO de Paris, la plateforme de candidatures pour devenir volontaire olympique a ouvert mercredi 22 mars. Il y a trois critères pour postuler : avoir plus de 18 ans au 1er janvier 2024, être disponible pendant au moins 10 jours, parler français ou anglais. Président d’un club de badminton, Bertrand, 41 ans est un bénévole chevronné, alors il espère faire valoir son expérience pour les Jeux de Paris afin d’« aider les athlètes sur le plateau d’entraînement, les soulager des petits tracas du quotidien ».

Mais des tracas, sa candidature lui en cause aussi. Il vit à Arras dans le Pas-de-Calais et ne sait pas où il pourrait loger à l’été 2024, s’il est retenu comme volontaire. « Je me suis dit, je postule, même si je me suis posé la question, à vrai dire, à un moment, parce qu’on connaît tous un peu les tarifs des hébergements pratiqués sur Paris, en région parisienne ». Alors Bertrand a commencé à appeler les amis d’amis. Des groupes Facebook se sont déjà créés. Il s’attend à un mois de galère.

D’autant que certaines missions se déroulent soit tôt le matin ou tard le soir. Bertrand regrette le manque d’accompagnement du comité d’organisation, « quitte à construire un village des athlètes, pourquoi pas construire un immeuble en plus pour les volontaires et faire tourner pour les JO avec un tel budget ? C’est vrai que ça pose question ». Le COJO (comité d’organisation des JO) rappelle de son côté que les règles ont toujours été les mêmes lors des précédents Jeux Olympiques.

Les volontaires sont recrutés pour des missions diverses : l’accueil du public, l’orientation des officiels mais aussi placer les starting-blocks sur la piste d’athlétisme ou assister les médecins dans la clinique du village olympique. Des boulots qui font rêver mais qui n’en sont pas, car les volontaires comme leur nom l’indique ne sont ni payés, ni logés.