Le meneur de l’équipe de France, Thomas Heurtel, qui n’est plus sélectionnable depuis son transfert au Zénith Saint-Pétersbourg, a exprimé des accusations d’hypocrisie à l’encontre de la FFBB, tout en maintenant son rêve de participer aux Jeux olympiques.
Depuis son départ pour le Zénith Saint-Pétersbourg, Heurtel ne peut plus être sélectionné en équipe de France. En tant que meneur des Bleus médaillés d’argent à l’Euro, il avait signé une charte avec les autres joueurs, s’engageant à ne pas rejoindre un club russe ou biélorusse en raison de l’invasion en Ukraine. Sa signature à Saint-Pétersbourg, officialisée quelques jours après l’Euro, avait conduit à son exclusion de l’équipe nationale française, comme annoncé par la Fédération française.
Cependant, selon Heurtel, la Fédération et le staff des Bleus, y compris Vincent Collet et Boris Diaw, étaient au courant de son transfert au Zénith avant le début de l’Euro. Heurtel a déclaré dans le Skweek Show by Tony Parker : « Bien sûr qu’ils savent. Bien sûr que la charte était bidon. C’est pour ça qu’il faut la déchirer. Tout le monde était au courant ».
La FFBB a répondu en déclarant que le Bureau Fédéral et son Président, Jean-Pierre Siutat, n’étaient pas au courant du contrat entre Heurtel et un club russe ou biélorusse. Elle a souligné que c’était un choix conscient du joueur, allant à l’encontre de l’attestation sur l’honneur signée après l’EuroBasket.
Malgré son inéligibilité actuelle, Heurtel garde espoir de participer aux Jeux olympiques de Paris. Il a discuté de cette possibilité avec Boris Diaw et Vincent Collet, soulignant qu’il doit signer ailleurs avant l’annonce du groupe olympique. Bien qu’il soit sous contrat avec le Zénith jusqu’à l’été 2025, Heurtel dispose d’une clause de sortie en 2024 et se dit prêt à revenir en Europe avec un salaire moins élevé pour poursuivre son rêve olympique.