Les confédérations de football européenne, africaine et sud-américaine ont uni leurs forces pour présenter une candidature conjointe à la Coupe du Monde 2030, selon un communiqué de la Fifa publié le mercredi 4 octobre. Il est important de noter que cette annonce n’est pas une officialisation, car les critères techniques doivent encore être validés. La décision officielle quant à l’attribution du Mondial 2030, ainsi que celle du Mondial 2034, est prévue pour la fin de l’année 2024.
Cette édition de la Coupe du Monde 2030 marquerait une première, puisqu’elle serait organisée sur trois continents différents. Le Maroc, l’Espagne et le Portugal ont été choisis comme principaux pays hôtes, accueillant la majorité des 104 matchs du tournoi qui comptera 48 équipes. Par ailleurs, trois rencontres auront lieu en Amérique du Sud, dont une en Argentine, une au Paraguay et une en Uruguay, lieu de la première édition en 1930. Le conseil de la Fifa a également donné son aval pour une cérémonie d’ouverture unique à Montevideo, la capitale uruguayenne, pour célébrer le centenaire de l’événement.
Alejandro Dominguez, président de la Confédération sud-américaine (Conmebol), a confirmé sur ses réseaux sociaux que « l’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay accueilleront les matchs d’ouverture de ce Mondial du centenaire ».
Dans la foulée de cette annonce, la Fifa a appelé les confédérations asiatique et océanique à manifester leur intérêt pour accueillir l’édition suivante, soit le Mondial 2034. Répondant rapidement, l’Arabie saoudite a exprimé sa candidature pour cette édition à venir, selon un communiqué officiel. Initialement en pourparlers avec la Grèce et l’Égypte pour l’édition du centenaire, le Royaume a finalement opté pour 2034, soulignant l' »expérience croissante du pays dans l’organisation d’événements footballistiques », notamment avec le Mondial des clubs 2023 et la Coupe d’Asie 2027. Cette décision s’inscrit dans le cadre du projet Vision 2030 de l’Arabie saoudite, visant à diversifier son économie et à réduire sa dépendance au pétrole, en mettant l’accent sur le développement du sport.
L’Arabie saoudite aspire à prendre en charge l’organisation du tournoi de manière indépendante, arguant que cela permettrait de « rationaliser les déplacements » des équipes et des supporters. Cet argument cherche à répondre aux préoccupations soulevées en ce qui concerne la logistique et l’impact écologique de la prochaine Coupe du Monde en Amérique du Nord, qui se déroulera conjointement au Mexique, au Canada et aux États-Unis. L’initiative de l’Arabie saoudite s’inscrit dans une dynamique où les pays organisateurs cherchent à optimiser l’efficacité des déplacements tout en tenant compte des enjeux environnementaux.